- « Les Zabraks savent ce que c’est de souffrir chaque jour. Ou au moins, y savaient et ont décidé de pas l’oublier. Faut dire que c’est pas dur à louper quand tu te pointes sur Iridonia. C’est pas tant la planète, ou le climat qui craint vraiment. C’est les Chroniqueurs et les Sorciers.
Ils te lâchent pas. Le pire, c’est pas ce qu’ils te disent, que ce qu’ils te disent pas. Des fois, ils font juste peser sur toi un regard aussi lourd que l’humour Corellien, et là t’as pigé.
Tu fais encore un truc qui coince.
Tu sais pas quoi, mais visiblement, eux ils en ont une très bonne idée. Et en plus ils t’le diront pas. Mais j’crois que le truc le plus chiant, c’est cette manie qu’ils ont de te dire que tu vas faire un truc, un choix ou n’importe quoi … et le truc, c’est que t’as beau nier tout c’que tu veux… Ben tu te rends compte après coup, qu’ils avaient pas tort vu que tu viens de le faire.
Y a rien de pire que de s’apercevoir qu’ils avaient raison, et que toi t’es plus con qu’un Bukk en rut, vu qu’a rien vu venir. C’qui gave pas mal, c’est qu’ils sont pas du genre à te donner des putains de leçons moralisatrices qui valent pas le temps que tu perds à les entendre, non, ils sont plus fourbes que ça...
Ils te balancent juste ce que t’es entrain de faire et des fois, ils se contentent juste de te rappeler c’que t’as dit au sujet des raisons qui te poussent à le faire. En clair tu te retrouves à compter tes cornes comme un abruti, en te disant que t’aurais mieux fait de fermer ta grande gueule, parce que si tu déconnes tu peux t’en prendre qu’à toi-même.
Et qu'tu déconnes même pas par rapport à eux, mais juste par rapport à toi.
J’ai jamais vraiment su ce qu’ils pensaient de moi, ni même s’qu’ils pouvaient vouloir de moi. J’sais juste que quand j’ai passé mon Selenoren, ils ont beaucoup discuté avec mes parents. Et même maintenant j’sais pas c’qu’ils leurs ont dit. Ils m’ont raconté beaucoup de trucs, histoires et autres. Mais j’ralais trop. J’pensais qu’ils allaient se fatiguer, mais non. Même à ça, ils sont forts.
Et maintenant que je suis loin, et qu’ils m’emmerdent plus, j’me rappelle les petits trucs qu’ils m’ont dit. Et j’me dis qu’ils avaient pas tort sur pleins de bricoles, comme s’ils savaient c’qui allait m’arriver, ou certains choix que j’ai pu faire. Et j’me retrouve à compter mes cornes… Mais ils peuvent toujours chevaucher des Zur avant que j’le dise… »
1 commentaire:
ca doit etre sympa une soirée raclette sur Iridonia ... moi qui hésitais encore sur le choix de ma prochaine destination pour mes vacances, je crois que le choix est vite vu.
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