- « À l’aube du conflit qui déchira nos terres, au-delà des étoiles que l’on voit de nos ciels, les signes furent déchiffrés. La quête devait se poursuivre, car l’heure, le jour, et la conjonction était bonne.
L’esprit du fils de Zhell, l’esprit de l’enfant d’Alderande, l’esprit de l’Être Nomade, l’esprit de la Gardienne d’Iridonia avaient perçu les signes. Le chemin des êtres sombres était tracé parmi les étoiles, et sur la terre de Valipar. Et la piste éclairait les actions.
Les noms dont les êtres sombres usaient ne faisaient plus trembler les âmes de ceux qui voyaient ce qui est caché. Car ce qui est vu, porte un nouveau nom pour celui qui le voit, car ce nom, comme ce qui est vu, lui appartient désormais. Le nom devient signe, car le signe à le pouvoir du nom et du geste. L’action réunie à la parole, délivre le chemin passé, et le chemin à venir.
Mais si les noms avaient perdu leur emprise, les signes de ceux qui se dissimulent avaient le pouvoir de se mouvoir seuls dans les ténèbres. Et ces signes étaient craints, car ils avaient une volonté propre. Et par cette volonté, ils s’imposaient aux esprits attentifs, brouillant les traces, changeant les signes de ceux qui cherchaient.
Mais l’absence parla autant que la présence, et ceux qui se nomment Sith par peur de se perdre eux mêmes, marquèrent si fort de par leurs peurs les lieux qui les abritaient, que cette marque ne pouvait être effacée.
Ceux qui parce qu’ils voyaient ne faisait qu’un, virent ce qui se nomme Sith. Et ceux qui se nomment Sith virent ceux qui ne faisaient plus qu’un. Et l’unité dévoila les oppositions. La lumière dévoila les ombres. À trois reprises les ténèbres frappèrent, et à trois reprises l’éclat des enfants de la Galaxie triompha. Deux ombres rejoignirent leurs sombres ancêtres, le troisième retrouva un nom propre. Et les voix qui résonnaient dans les ténèbres durent se taire. Car l’unité les avait dissipés.
Mais dans le sang et la poussière de ceux qui s’étaient perdus, ceux qui voyaient, virent d’autres traces. Bien plus cachées, bien plus profondes. Des traces de sangs, des traces de haines. Des traces qui devenaient symboles.
Car celui qui possède la force de devenir symbole ne peut être oublié, et ne peut être ignoré. Et celui qui laissait les traces avait la volonté de devenir symbole.
Là où ses pas l’avaient conduit, il n’avait laissé que détresse et destruction. Là où ses yeux s’étaient portés, il n’y avait plus que chaos et fausseté. Par ses actions il manqua de détruire l’unité, par ses paroles, il manqua de détruire les alliés, et par les ténèbres qui l’entouraient il manqua de faire fléchir la parole donnée.
Car son visage n’était pas celui de son nom. Car il n’était que fausseté.
Mais le symbole qui s’inscrivit sous les yeux de ceux qui n’étaient qu’un dévoila soudain la volonté cachée. Et tous le lirent, car la révélation fut posée.
Car pendant que sur Iridonia, aux astres se mêlaient les lueurs de nouvelles batailles, les volontés de chacun s’inscrirent parmi les étoiles, et les chemins se tracèrent plus clairement. »
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