Radio Dianoga: On est ici et on vous voit

--- Bon alors les petits scurriers ? ça vous fait quoi la liberté ? Nous non plus on a pas l’habitude, ça nous fait tout bizarre bizarre comme une holo où Sa Grande et Magnifique Seigneurie Merveilleuse Vador sourirait. Ouais hein… malsain un peu. . --- On suppose que vous avez tous vu la belle retransmission en provenance de Damperio concernant l’avenir du secteur. Ça devait être super intéressant mais…NOUS on a relevé un truc que PERSONNE n’avait vu. Blast ils ont du matériel pour retransmettre les damperis ! Mais qui sont-ils vraiment ?--- Notre point hebdomadaire sur la flotte rebelle de Riva. Depuis que l’Empire a décidé de se barrer de chez nous, ça doit être très calme. Voir même ennuyeux . Du coup on se disait que ça serait sympa de commencer à tourner un mélange entre « Vaisseaux en perdition » et « Les feux de la Passion de Correlia ». Un truc passionnant qui se passe au sein de votre flotte. Histoire de pas trop rester sans rien faire et sans but quoi (on est pas la cour de Sa Splendide Lumiere Brillante Palpatine) … Et puis avec le temps ou vous êtes resté impériaux l’air de rien, on sait que vous savez jouer la comedie. --- Notre décompte des semaines sans intervention de Jolina Khannt voulant nationaliser-redistribuer-gueuler sur les nobles-emmerder des nucléaires est aujourd’hui à 6 semaines. Oui on sait, c’est du jamais vu et c’est impressionnant. Non. On a demandé à ses parents l’air de rien, elle est pas morte.–--- Transmission terminée. Vous pouvez revenir à vos activités prescrites par le ComPorn. ---

20 juin, 2006

La pénombre du premier jour....


Les astroports déversaient les voyageurs en vagues régulières.
Les bâtiments s’élevaient haut sur la terre de Séril.
Le soleil faisait luire les tours de la cité républicaine.
Les rues, flots ininterrompus d’êtres intelligents.
La foule semblait ne jamais se tarir. Tout coulait à flot.
Ce jour, le pauvre côtoyait le riche,l’enfant parlait au vieillard.
Le fils de la bordure à celui du noyau.
Les transactions n’avaient pas de fin.
Le cœur de la cité battait.

Une brise, une ombre sur le soleil.
Le ciel s’est obscurci. Le soleil a cédé sa place, les nuages se sont écartés.
Le tonnerre tomba avant la foudre.
Des éclairs vivants se déversèrent dans les rues de Séril.
La pluie fut brutale, sans pitié. La nuit était tombée d’un seul mouvement, sur
un seul ordre.
La cité s’embrasa, les hurlements et les bruits de courses rythmaient les secondes.
Le temps n’avait plus d’importance, pas plus que la raison.
Aucune des constructions ne fut épargnée et ce, dans un souffle de flammes et un bruit d’ouragan.
De partout jaillissaient les ombres couvertes de métal, sans nombres et sans visages.
Sans peur surtout.

Au milieu d’un chaos comme jamais les étoiles qui virent naître la cité n’en avaient vu.
Ils jaillirent du ciel, et jaillirent de la terre. La poussière emplit l’air, la fumée couvrit le sang. La mère perdit l’enfant, le mari son épouse.
Le sang remplaça l’eau des fontaines de Séril.
En un seul souffle. En un seul mot.
Tout n’était que fuite et course. L’on courait pour échapper à la mort en se jetant
dans ses bras.
Et partout des soldats. Morts pour la plupart. Morts, sans avoir pu même voir ceux
qui les frappaient. Ils ont donné leurs vies, nul n’a sauvé leurs âmes.
Les vaisseaux, envahirent les rues de la ville. Les habitants couraient. Ils se ressemblaient, descendant plus profond dans les entrailles de la cité qui ne les avait pas protégés. Sous l’eau qui ruisselait des parois branlantes des tunnels.
Espérant un refuge au milieu des décombres.
Sans lumière...






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