Radio Dianoga: On est ici et on vous voit

--- Bon alors les petits scurriers ? ça vous fait quoi la liberté ? Nous non plus on a pas l’habitude, ça nous fait tout bizarre bizarre comme une holo où Sa Grande et Magnifique Seigneurie Merveilleuse Vador sourirait. Ouais hein… malsain un peu. . --- On suppose que vous avez tous vu la belle retransmission en provenance de Damperio concernant l’avenir du secteur. Ça devait être super intéressant mais…NOUS on a relevé un truc que PERSONNE n’avait vu. Blast ils ont du matériel pour retransmettre les damperis ! Mais qui sont-ils vraiment ?--- Notre point hebdomadaire sur la flotte rebelle de Riva. Depuis que l’Empire a décidé de se barrer de chez nous, ça doit être très calme. Voir même ennuyeux . Du coup on se disait que ça serait sympa de commencer à tourner un mélange entre « Vaisseaux en perdition » et « Les feux de la Passion de Correlia ». Un truc passionnant qui se passe au sein de votre flotte. Histoire de pas trop rester sans rien faire et sans but quoi (on est pas la cour de Sa Splendide Lumiere Brillante Palpatine) … Et puis avec le temps ou vous êtes resté impériaux l’air de rien, on sait que vous savez jouer la comedie. --- Notre décompte des semaines sans intervention de Jolina Khannt voulant nationaliser-redistribuer-gueuler sur les nobles-emmerder des nucléaires est aujourd’hui à 6 semaines. Oui on sait, c’est du jamais vu et c’est impressionnant. Non. On a demandé à ses parents l’air de rien, elle est pas morte.–--- Transmission terminée. Vous pouvez revenir à vos activités prescrites par le ComPorn. ---

23 décembre, 2006

Vers Voobs et plaques de coques


- « J’aime pas l’idée de rester trop longtemps au même endroit après la bataille. J’suis plutôt du genre à faire mon boulot et à m’barrer très vite après. J’peux pas faire comme Morli qui va voir les réfugiés et tous les autres. Ouais, ça m’va pas. P’tre que c’est débile, mais je préfère voir du sang que des larmes, après, j’ai tendance à prendre les choses de façon personnelle et on peut pas vraiment dire que c’est une bonne idée.

En plus, j’me dis que t’as beau aller les voir, tu vas sortir quoi ? Oh j’suis désolée t’as plus de maison et tes proches sont morts… J’crois qu’ils le savent, ils s’en sont peut être rendus compte. Ou un truc du genre : C’est pénible de rester a grelotter toute la nuit, de rien bouffer en voyant tes potes crever de maladie et de leurs blessures ? Ben non connard, c’est les vacances de rêves, encore mieux que d’aller sur les plages de Shandrilla. Et leurs dire que tu vas aller en foutre plein la gueule à ceux qui leurs ont fait ça, ben ça répare pas ce qui c’est passé. Eux ils pourront réparer, toi, tu peux juste essayer d’empêcher que ça arrive à d’autres. Mais des autres ils s’en foutent dans ces moments là. Et c’est normal.

Moi mon boulot, il est pas d’aller faire ma star devant des gars qui ont du mal a garder les yeux ouverts. C’est d’en coller plein la gueule à ceux qui m’emmerdent, Sith ou Mando’ade d’ailleurs, j’suis pas xénophobe. J’suis pas douée pour remonter le moral, j’suis douée pour entraîner des gens à faire ce qu’il faut. Qu’ils aient le moral ou pas. P’tre que j’ai la trouille de m’attacher en fin de compte. Tu peux pas vraiment être indifférente en tant que Gardienne à ce qui arrive à des populations entières, ça te rappelle trop les Clans de chez toi. Et les Clans, c’est ta famille, ton passé, ton avenir, ton identité. Et c’est à toi de les défendre. Quand je vois des réfugiés, j’me dis que j’ai pas réussi à les défendre, même si j’y suis pour rien. Et ça m’énerve, et j’aime pas me voir énervée. J’suis moins précise quand je tape.

C’est pour ça que l’idée d’aller violenter la gueule des Sith à la racine, ça me plaisait bien. On frappe à la source, on attend pas que le mal se propage.

En clair c’est pas loin du truc de l’épidémie de vers voobs. Ouais…. ces trucs qui bouffent les vaisseaux en un temps records et qui les font tomber en poussière en se marrant. Et qui sont tenaces comme des Zabraks. Si tu détectes des vers voobs sur ta coque, t’as toujours la solution de te barrer, ou t’as la solution de dégager très vite ta plaque contaminée. Moi j’ai toujours préféré la seconde solution. T’es toujours à temps de faire la première si la seconde foire. Si t’es honnête dans ce que tu fais, y a pas de problème. Si t’explique que tu frappe la tête pour empêcher que les mains marchent bien on peut rien te dire. Et si t’as assez de courage pour accepter de voir ce que font les mains en attendant que ton coup porte, c’est sur.

Parce que le truc c’est de pouvoir supporter de voir en direct les victimes, les blessés. Et de savoir que tu peux rien y faire, que tu vois qu’un détail de ce qui se passe dans la galaxie, et que c’est pas la joie ailleurs non plus. Les bleus, ils croient que chaque bataille est importante, que parce qu’ils y sont, c’est unique et crucial. Ben non. Et en plus tu peux pas être partout. Des blessés, des réfugiés, on en verra par millier, eux c’est que les premiers de la liste. Ca veut pas dire qu’ils comptent pas, ça veut juste dire qu’il faut pas s’y attarder plus que ça. On les aide, on fait notre boulot et ils feront le leur. Nous on donne des bases. Pas plus.

Et on continue à avancer. A se battre, à essayer d’éviter que ça recommence. Et comme on gagne pas à chaque fois, on continuera à donner des bases à d’autres réfugiés sur d’autres planètes. Ca finira bien par s’arrêter, mais j’pense que c’est parce qu’on les aura à la tête et pour ça, faut continuer à supporter. C’est pas si loin du second choix. Dégager des plaques de coques. Jusqu’à ce que ça aille mieux… »

12 décembre, 2006

On ne s’y attendait pas…



- « Qu’on m’fasse pas marrer…. Y a rien de plus prévisible qu’un Jedi, ouais, ou p’tre ben deux Jedi, à la rigueur… Mais c’est tout.
Et en plus ils sont de mauvaise foi sur le sujet. Faut dire qu’avec leur Code et leurs putains de principes, ils ont de sacrées restrictions sur le terrain. Mais heureusement il existe une solution pour eux, qui leurs permettraient d’être complètement imprévisibles. Celle que Talant à choisi.
Ouais, le secret infini et trop caché des Jedi qui ont mal tournés et des Sith, c’est de faire n’importe quoi, pour qu’on puisse pas les calculer. C’est tellement con des fois, que personne de sensé pourrait penser qu’ils vont faire ça.
Regarde le p’tit Talant, que par facilité j’appelle Junior, il va se farcir un apprentissage Sith de deux ans, plutôt que de devenir un Corelli honorable, prêt a tout pour vendre des productions CSD. Et pourquoi ? Parce qu’il a la trouille…. Alors déjà que la trouille ça te fait faire n’importe quoi… lui il a tout gagné.
Bon, j’reprens… Il se tape deux ans comme Bébé Sith, il va se taper des séjours dans des endroits à la déco pourrie, et avec des gars qui ont pas le sens de l’humour et qui tripatouillent des trucs morts. Et là, quand il a une chance de devenir Ado Sith, ben il se rappelle môman et il fait n’importe quoi. C’est tellement débile, que en y repensant j’me dis qu’il a du s’entraîner à être aussi con.
Bon, l’avantage c’est qu’il est sacrément imprévisible pour ses ennemis… d’ailleurs j’te parie un convertisseur à phase parallèle que pour lui aussi. Ce qui est vachement moins cool.
Du coup j’me rappelle les autres Sith qu’on a croisé, et j’me dis qu’ils étaient vachement imprévisibles.
Faut voir l’accueil qu’ils nous ont réservé.
Que tu soit Sith ou pas, la politesse et l’hospitalité, c’est pas pour les gundarks… La logique non plus d’ailleurs. Quand t’as des gars qui sonnent à ta porte à l’improviste et qui balancent des grenades sur ton paillasson, c’est sûrement pas pour un apéro au jus de juma.
Et là ils se rappellent qu’il faut être fourbe, sinon Papa Sith les prive de dessert. Et comme ils aiment bien avoir du dessert et avoir l’autorisation de minuit (heure de Coronet), mais qu’ils savent pas être fourbes, ils sont imprévisibles. Tactique de défense du Sith moyen qui tente l’impro pour être imprévisible : C’est pas moi c’est lui !!!! (J’envoie mon pote Massassi). Mais comme le pote Massassi il a été élevé dans un enclos, il crache sur les invités… Pas cool, et pas poli… Faut improviser autre chose. Parce que là, les invités ils se demandent c’qui se passe et pourquoi on leur crache dessus alors qu’ils étaient bien urbains….
Comme les Sith hésitent encore et qu’ils veulent être imprévisibles (question de réputation et de légende à maintenir…), ils jettent des plateaux de fruits de mer à la gueule des invités. J’sais pas comment c’est chez vous, mais chez moi on les sert dans une assiette et pas en les jetant du plafond sans même les cuire… C’est sur, ça surprend… Mais là les Sith ont du mal à voir comment rester imprévisibles et presque fourbes. Alors ils envoient un gars avec des cornes qui parle pendant trois plombes et qui prouve qu’il sait faire du feu…. Les invités sont perplexes… Certains d’entre eux, ont des cornes, et ils savent tous faire du feu. Sauf qu’ils ont pas la migraine après. Bon le gars à cornes il voit qu’il impressionne personne, et du coup il balance sa boule puante… Là, tu sais que t’as affaire avec un Ado Sith… et comme t’aime pas les ados, tu te demerde pour lui nettoyer les oreilles à coup de zhaboka, parce que l’hygiène c’est important.
Mais tu te demandes ce qu’ils veulent en fin de compte.
Le Sith, y se dit que c’est le moment de distraire ses invités parce que la soirée risque d’être un peu minable, et qu’il a oublié ses cartouches son… Donc il appelle ses potes gundarks qui ont fait du bodypainting et qui tournent aux hormones, histoire de mettre de l’ambiance. Les invités sont ravis et font des feux de joie dans cette ambiance explosive. Mais là, le Sith se rappelle que c’est pas à sa boum d’anniversaire qu’ils sont venus et il se reprend très vite. Manque de chance pour lui, il avait déjà prévu le costume. Mais c’est pas grave… Ca sera l’aspect qui montrera à quel point il est imprévisible.
Bon du coup il fini par se pointer avec son costume. C’est clair ça calme. Toi tu te demande pourquoi il est déguisé, et lui il commence par faire des feux d’artifices. Bon le truc c’est que comme il veut pas rater son entrée, c’est encore Tovara qui va se les prendre (ça c’était prévisible, mais faut pas tout changer quand même…).
Comme les invités commencent à fatiguer, ils demandent les cadeaux qu’ils sont venus chercher et là le Sith se dit qu’il n’a plus envie de donner quoique ce soit à des gens qui ne reconnaissent pas son talent (jeux de mots débile….). Et comme il est pas poli et qu’il fout une sale ambiance, les invités décident que c’est le moment de se montrer imprévisibles aussi. Et comme ils sont pas trop subtils (on se rappelle avec émotion leurs façon de sonner à la porte) ils décident de le punaiser au sol.
Mais là ou le Sith il est fort, c’est que même mort il se répand partout, ce qui est vachement surprenant.
Imprévisibles jusqu’au bout.
Moi j’dis ça force le respect…. »

04 décembre, 2006

Le pouvoir des noms

- « A l’aube du conflit qui déchira nos terres, au delà des étoiles que l’on voit de nos ciels, les signes furent déchiffrés. La quête devait commencer, car l’heure, le jour, et la conjonction était bonne.

De tous les points cardinaux, des êtres natifs de terres lointaines, se regroupèrent sans conscience de leur destin.

L’homme, fils de Zhell, l’apprenti Jedi venu de la lointaine Alderaande, son Maître qui voyait les Ancêtres, l’Être nomade qui connaissait les routes, la Femme qui voyait ce qui demeure caché et connaissait les règles, l’Iridonienne gardienne des Colonies, tous se trouvaient là où les révélations se posèrent.

Mais les signes sont difficiles à lire. Les batailles auxquelles ils participèrent furent nombreuses, et leur sang coulât comme s’il s’agissait d’un seul, sous les cris de leurs ennemis.

Et dans chaque goutte, ils lisaient.

D’autres se joignirent à eux. Le Mandalorien qui construisait, l’Enfant de la République qui devenait Homme et apprenait à diriger des Hommes, les Enfants des Etoiles aux couleurs de l’hyperespace.

Et tous virent le regard sombre derrière l’éclatante lumière des armes des guerriers sans peur qu’ils affrontaient. Ils virent la toile se dessiner et les volontés percer les chemins du destin de chacun. Car le souffle de la galaxie s’accélérait.
Ils n’étaient ni les plus sages, ni les plus courageux, ni même les plus clairvoyants de leur peuple ou de leur Ordre. Ils étaient là, et leur destin était plus fort que leurs craintes et leurs hésitations.


Et parce que les signes ne peuvent être ignorés, pour chacun les révélations se posèrent.


Car sur la lointaine planète du savoir, ils comprirent qui posait les fils composant la toile, et quelle volonté l’animait.

De vieux noms ressurgirent, et le pouvoir des noms est immense. Car celui qui connaît le nom peut vaincre celui qui le porte. Et le nom des Sith apparu à ceux que le Destin avait guidé jusque ici.

Nombreux furent ceux qui craignaient le nom, car un nom à de la puissance et celui là était puissant. Il transmettait la peur, et déviait les esprits. Mais on se rappela de la puissance qu’obtient celui qui possède le nom d’un autre. Et il fut dit que celui qui cache son nom, en fait sa plus grande faiblesse, car celui qui avance dans l’ombre craint la lumière de la vérité. Et que ceux qui portaient le nom de Sith, ne pourrait être vaincus que par la lumière car elle leur était contraire.


Et ensembles, frères dans leurs destins, ils pistèrent ceux qui se dissimulent.
La route fut longue, et à plusieurs reprises, la mort fut leur ombre, mais jamais ils ne la touchèrent. Car ils savaient que ceux qui voyagent en ignorant la mort ne vont jamais bien loin.


Car pendant que sur Iridonia, aux astres se mêlait les lueurs des batailles, ils partaient vers l’inconnu suivant les signes du nom caché. »


Chroniques de Koz Kirath, Gardienne des Colonies.

Course à l'hyperdrive


- « La galaxie c’est grand… Surtout sans hyperdrive d’ailleurs.
Y a tellement de mondes, d’espèces, de cultures, qu’il faudrait quatre ou cinq vies de Draethos pour en voir un centième. On pourrait s’dire que ça ouvre l’esprit, ben non. Ca fait tout le contraire.

Un vent de trouille à chaque découverte de monde. Peur de s’perdre chez les autres. On s’retient à s’qu’on croit être. Faut mélanger un peu, mais pas trop en fait. Sur ce coup, j’colle Iridonia dans le lot aussi.

Ouais, on est sacrement bien organisé sur Iridonia. Les gardien d’un côté, Zhaboka à la main, les ouvreurs de voies et leurs cartes d’astrogation, les sorciers et leurs runes d’Ogam, et les chroniqueurs qui racontent tout ça . Et le Selenoren, ou tu dois choisir qui tu sera alors que t’es trop gamin dans ta tête pour savoir encore où t’as les cornes au moment ou on t’pose la question. Ben ouais, ça m’parait bizarre et pourtant j’ai vécue comme ça.

Mais quand les choses changent, c’est parfois pas plus mal de changer les façons de voir. Genre : « et si y a personne pour ouvrir les voies, on oublie que les gardiens ça peut savoir tracer une route ? » Ben ouais, ça peut même poser son zhaboka, histoire de tenir un datapad pour calculer. Sans déconner.

C’est au moment où les traditions et les identités d’un peuple commencent à empêcher les gens de ce même peuple d’évoluer qu’on commence à le tuer.

Comme quoi depuis que l’Humain vit plus comme un Gundark, on a du y penser deux trois fois. Mais pas plus.

C’est la trouille qui paralyse. Le truc du confort de s’qu’on connaît. « J’suis super bon en technicien, et j’adore les chasseurs…. Mais bon des fois que j’me foire, y a aucune raison que j’me défende contre les 45874593221 Zurs qui m’foncent dessus. Et j’suis sur que ma torche à plasma ( ouais, celle que j’utilise dans mes réparations tous les jours depuis 45 ans) ça brûle que les câblages…. J’l’ai lu dans Zabrak Mag. »

Du coup faut un sacré coup de pied pour qu’on s’rendent compte de s’qu’on sait faire et de s’qu’on veut faire. J’dis pas que c’est sans douleur. Mais j’connais rien qui fasse pas mal au moins une fois. J’dis juste que t’en sort plus fort en général.


Naon, il a compris le truc. Courageux le gars. Faut avoir ou une sacrée tête de beskar ( ouais c’est un peu ça pour lui…) ou un sacrée Aliit ( l’identité putain, j’lai deja dit…) pour dire j’suis comme ça, j’fais comme ça, j’ai écouté, j’ai vu, et maintenant, j’suis moi. Surtout à trois clans majeurs Mandaloriens et Mandalore l’Ultime qui avait récuré son casque juste pour l’occas’. Ouais, il a fait le tri entre c’qui est lui, et c’qu’il aurait fait pour de mauvaises raisons (genre se mettre en rose pour faire plaisir à maman, ou se foutre sur la gueule avec n’importe qui, plutôt qu’de faire des trucs qu’il considère avoir de la valeur…)
Chez tous les gars avec qui j’voyage, c’est le Mandalorien qui m’épate le plus. Juste pour ça, pour le reste j’le tiens, quoiqu’il en dise.

Faudrait qu’les autres réfléchissent à ça. Ca leurs permettraient de réfléchir sur eux. Moi, ça m’fais reflechir sur moi.

Ca veut pas dire que si j’retourne sur Iridonia j’vais pas me faire fracasser par la famille qui va s’rendre compte que la Gardienne qu’ils ont pour fille, utilise l’Ogam, le Zhaboka et raconte les trois conneries qu’elle voit… Ca veut juste dire que s’ils me fracassent, j’saurais rendre les coups, justifier par les ancetres et j’pourrais leurs raconter ce qu’ils ont fait dans cinq ans. Et rien qu’ça, ça justifie c’que j’suis… et j’crois qu’ils peuvent au moins saisir ça. Pas sans douleur, mais la douleur selon eux, elle est inscrite sur notre visage, alors un peu plus, un peu moins...

Un d'ces quatre, faudra penser à s'équiper d'hyperdive, ça va plus vite pour voir la Galaxie, ça peut aider à reflechir, si, si, j'vous jure ...»

30 novembre, 2006

Préface pédagogique

-« Mandalore, il a un truc… Ouais, un truc que la moitié des marchands d’épices s’arracheraient s’ils le savaient… Ce truc qui nous pousse à comprendre, à vouloir savoir, et qui fini par nous pousser à faire plus ou moins comme lui….
Un truc qui te pousse à utiliser le même dialecte, le même langage, et qui te fait ressentir cette même motivation à lui en foutre plein la gueule, que lui à te cogner dessus.

Mandalore… Celle là comme les autres elle est pour toi… Tu te souviendras des enfants d’Iridonia, et j’espère que pour chacun de nos morts 10 de tes enfants tomberons.
Et tu pourra même pas dire que t’as pas été prévenu, j’te l’ai dit mon gars… J’te lâcherai pas, tant qu’tu lâchera pas.
Et nous aussi on chantera, on chantera nos exploits, on chantera nos morts… Et toi, il ne restera pas assez de voix dans tes rangs pour que tes chants percent le brouillard dans lequel il se serons perdus.
J’me fait pas d’illusions, j’ai vu les ruines de Séril, les gravats qui recouvraient les cités du Consortium Hapès, les décombres de Valipar… Ouais, je sais que c’est pas un jeu… que c’est pas une mauvaise holo. Qu’les morts se relèvent pas. Et je sais qu’à cause de toi , on a pas le choix… J’peux pleurer ou me battre. Et j’t’assure que j’suis pas du genre à pleurer.
T’entendras les chants que je compose pour toi, Mandalore. Tu les entendras dans ton dernier souffle, quant tes espoirs de victoire disparaîtrons. Mais rappelle toi d’un truc, c’est d’Homme à Homme, entre nous. J’te respecte et tu m’respecte aussi, c’est la règle, si ça doit changer, t’auras perdu… L’oublie pas mon gars, parc’que là ça sera la fin pour toi… Le respect ça s’gagne, et ça doit s’conserver…
Au fait, que les étoiles t’accompagnent, t’en auras besoin… »

29 novembre, 2006

Ara’novoe

Adee Iridonia kar’tayli aaray
Adee Iridonia kar’tayli akaan
Ven’Gar haa’tayli lo akaanir


Nu’Val chaaba gar prudii
Nu’Val chaaba rohak
Ka’ra pirebu


Jair be gar adee ven digu
Jorcu mhor dala ven laarari cuun Kote
Mhor darasum Koté


Ven kar’tayli Kotir
Jorcu mhi cuyi parjir
Jorcu mhi nu’digu Aliit
Mhi cuyi Ara’novoe Iridonia


Jair be gar adee ven digu
Jorcu mhor dala ven laarari cuun Kote
Mhor darasum Kote

Mhi cuyi Ara’novoe Iridonia

Gardiens

Les Fils d’iridonia connaissent la douleur
Les Fils d’iridonia connaissent la guerre
Tu verras nos fils dans la bataille


Ils ne craignent pas ton ombre
Ils ne craignent pas la défaite
Les ancêtres sont proches


Le cri de tes fils sera oublié
Car nos femmes chanterons notre Gloire
Notre Gloire éternelle


Tu connaitra la défaite
Car nous sommes déjà victorieux
Car nous n’oublions pas notre identité
Nous sommes les Gardiens d’Iridonia


Le cri de tes fils sera oublié
Car nos femmes chanterons notre Gloire
Notre Gloire éternelle

Nous sommes les Gardiens d’Iridonia

20 novembre, 2006

Erreur Fatale...

CSD et emotions en tout genre.

- " J’commence tout juste à saisir les conneries débitées par les Jedi… et ça m’fais déjà mal a la tête… à croire que mes cornes poussent vers l’intérieur… Tout ces trucs d’émotions, d’attachement, la revanche, la vengeance, la haine, tout ça.
Eux ils disent que c’est le côté obscur, moi j’dis que c’est humain…
Mais pas forcement le côté humain que j’préfère.
Ces trucs la, ça peux te pousser à faire des trucs grandioses, mais ça peut aussi te pousser à faire de sacrées conneries.
Le Duc par exemple… Tout le monde dit qu’il est un très bon Régent. Attentif, aimant son peuple et tout ça… Et j’pense même que c’est pas faux… Mais il l’aime tellement son peuple, qu’il préfère rester a côté pendant les emmerdes, que d’aller trouver une solution pour qu’ils y soient plus. Moi j’trouve ça débile. C’est aussi con que de rester à côté d’un malade pour qu’il soit pas tout seul, plutôt qu’aller chercher des médicaments pour le soigner. Ouais, mais il l’aime tellement son peuple…. Ca c’est les conneries typique.
Et pourtant ça part d’un bon sentiment… Plutôt fourbe comme truc.
Tu te laisse bouffer par ce que tu ressens, et tu fini par plus avoir l’esprit assez droit pour réfléchir correctement.
C’est comme tout ces gars, sur Séril ou ailleurs, qui après s’être pris une trempe de la part des Mandaloriens, décident qu’ils veulent se venger, la maintenant, de suite. Ils sont plus pressés d’y arriver que les vendeurs de Corellian Star Drive de te vendre un châssis. En dehors du fait que les vendeurs de CSD ils sont pas entrain de mourir de faim, qu’ils peuvent avoir des armes et qu’ils sont pas entrain de crier à la ronde : personne a trouvé mon bras ??? Ouais… Les envies de vengeances ça donne de drôles de logiques…
Puis t’as ceux qui s’disent que si c’est pas pour maintenant c’est pour plus tard, et qu’ils vont se donner les moyens d’y arriver... Comme ce gars sur Nar Shaada. Un gars de l’Echange avait buté son père… Pas cool, le gamin il a passé 10 ans de sa vie à apprendre à utiliser un blaster et à retrouver ce gars.
Quant il a fini par le buter, son père c’est pas relevé, et lui, ben il était pas plus soulagé que ça, sauf qu’il avait perdu 10 ans de sa vie et qu’il avait plus un datari en poche pour recommencer correctement. Et évidement comme une vengeance ça se prépare il avait laissé en plan toutes les personnes qui voulaient le dissuader et qui tenaient à lui.
La princesse aussi, elle a fait le coup… Le truc de s’dire que Pon Kasi il fallait le sortir de la parc’qu’elle l’aimait, sans calculer que toute seule et en sale état… Ben, c’était p’tre pas gagné, et qu’elle le foutait plus dans la merde qu’elle ne l’aidait… C’est pas grave, elle le fait. Et des gardes se font buter pour aller la chercher… et elle arrange rien, parc’qui avait rien à arranger.
C’est sûr que c’est pas facile de faire la différence entre c’qui te sort des tripes et c’qui t’sort de la tête. Et même que parfois c’qui t’sort des tripes c’est important.Tu peux pas faire l’impasse dessus, ça c’est vraiment débile… Parce que c’qui t’sort des tripes, c’est pas vraiment discret et silencieux. T’es obligé de le gérer.
Faut juste y penser des fois. Quand tu vois que ça crie trop fort, tu te colles une baffe et t’essaye de penser droit.
Par exemple… Je sais que les Zabraks ont des colonies dans les Marches silencieuses…Bien plus que les huit officielles d’ailleurs. Elles sont plus ou moins grandes, plus ou moins peuplées... Mais c’est mon peuple qui les a colonisées, et on en est fiers. Je sais que si ces planètes tombent… Personne le saura sauf nous. Et que nous on est occupés. J’pense qu’elles sont tombées… Parmis les premières planètes, et ça … en silence. Comme d’autres planètes qui étaient trop loin pour qu’on s’en préoccupe avant. J’sais que ça me donne envie de hurler. Que j’ai envie de rendre au quintuple ce qui s’est passé. Mais ça réglera rien. Faut faire ce qu’on peut la où on peut encore le faire. Et faut juste espérer que d’autres le fasse là ou ils sont.
Finalement, le truc dont parlent les Jedi, c’est pas dur à comprendre… Mais ils savent pas l’expliquer… Tout le monde connaît, mais après qu’ils t’en aient parlé, t’as l’impression que c’est aussi compliqué à comprendre que la composition des Tombeaux Dévaroniens. Et les Tombeaux Dévaroniens, ben ça concerne que certains cramés de la Galaxie, qui rêvent de se faire des trous dans la bouche pour s’amuser. Ils devraient penser à simplifier leur truc… Histoire qu’on puisse comprendre qu’on est concerné. Au moins un peu. Apres tout… C’est pas des vendeurs de vaisseaux, ils sont pas la pour nous arnaquer. Enfin pas en général. "

L'appel des étoiles

Bris de vaisselle et grande Histoire

- « Finalement quand j’y pense… j’ai toujours été un peu fleur bleue... Ouais un peu, faut pas abuser des bonnes choses. Et plus pour les autres que pour moi. En clair, t’as plus de chance de m’attendrir avec une histoire d’amour valant plus de deux dataris, qu’avec n’importe quoi d’autre. Enfin, si j’me laisse attendrir. C’est qu’enfin de compte, t’as histoire d’amour et Histoire d’Amour. J’dois être un peu trop Zabrak parfois, mais j’pense qu’il a quelqu’un fait pour nous quelque part, et quand ça y ressemble, faut pas aller contre ça. Y a pas grand-chose qui vaut la peine dans cette putain de Galaxie, alors autant qu’on y tourne pas le dos. C’est avec cette idée à la con, que je me trimballe depuis une paye, que la princesse elle a réussie à m’avoir. Pour la royauté, j’serais pas allé jusque là. Pour elle non plus. Pour le peuple, peut être… Mais si tu rajoutes son histoire avec le Chevalier Jedi de la République Pon Kasi, je cours…. Faut dire que niveau histoire d’amour, c’est digne des meilleures Holos. La totale, et tout. Le truc marrant c’est que quand je l’entend parler de son Jedi, j’ai même pas envie de le voir, parc’que ça sera forcement moins bien que ce qu’elle raconte sur lui. A croire que les meilleures Histoires d’amour, ou faut les vivre ou faut les écouter, mais faut que rarement les voir. Comme j’suis quand même une sacrée tête de bantha, j’aime bien qu’les Histoires d’Amour s’terminent bien… Donc faut que le Chevalier il retrouve sa princesse à la fin, même si c’est pour se balancer de la vaisselle à la gueule après, et se prendre la tête sur qui on invite à la maison ce soir… Parce que tout ça, j’vais pas le voir, donc je m’en carre. Il faut juste qu’ils se retrouve, parce que la, ça sera une bonne histoire. Et qu’au milieu de toutes les merdes Sith, et des acharnés Mandaloriens… Faut bien que de temps en temps, un truc qui dépasse tout ça, puisse exister. Question d’équilibre. »

14 novembre, 2006

13 novembre, 2006

Route balisée

- « On voit de drôles de trucs dans cette Galaxie… pas forcement des trucs exceptionnels, non… Juste des trucs auxquels on s’attendait pas …
Les situations, les gens qui y sont mêlés, ceux qui les provoquent, ceux qui essayent de les régler…. Quant tu cours la Galaxie, tu te construis vite ton monde. Ton monde c’est ton milieu… Noblesse du Noyau ou Mondes de la Bordure. Frange ou Corporation. Tu gravites dans ces milieux .Tu parles le dialecte qui fait qu’on se comprend et qu’on se reconnaît. Puis, tu commences à avoir une idée de c’qui peut se goupiller par là-bas. Ouais… ce truc des situations, les gens qui y sont mêlés, ceux qui les provoquent, ceux qui essayent de les régler…. Chaque milieu a ça. Finalement ce qui parait aussi bizarre, c’est pas quand tu creuses dans ton milieu, c’est quand t’en sort.
Et la, ben… on en est tous sorti.
Ca fait marrer de regarder comment des gars à qui t’aurais jamais parlé et qui t’auraient pas regardé les tatouages trouvent d’un coup que ça vaut peut être la peine de foutre ses préjugés en l’air. Et pas qu’des préjugés sur ta gueule, non, ça c’est encore assez facile.
Le plus difficile c’est de foutre en l’air les préjugés qu’on pouvait avoir sur la Galaxie autour de notre « Milieu ». La République a fait du chemin depuis sa création… Y a de plus en plus de mondes autant dedans que dehors d’ailleurs… Mais en fin de compte, tout le monde croit qu’on a de sacrées bases en commun. Ben des fois c’est pas évident. Des fois, on est pas fichu de comprendre comment marche son voisin. Et on s’en rendait pas compte, parce qu’on lui parlait pas. Et des fois des gars qu’on croyait connaître, ben on se rend compte qu’on s’était sacrement planté.
Tu vois, les Ithoriens… Ben la République, y pensaient que c’était des gars qui passaient leurs temps à cogner tout ce bouge… Ben non, ils font pousser des trucs aussi, et même qu’ils le font pas mal… Du coup… Ca serait presque des potes. Ouais presque parc’qu’ils parlent bizarre quand même. Moi c’est avec les gars avec qui je bosse que je sors de mon milieu. Parfois c’est bizarre… J’ai l’impression que moi aussi je les fais sortir de leurs milieux même s’ils pigent que dalle à ce que je raconte. Presque l’impression que j’fais la touche pittoresque. Mais c’est plutôt marrant de regarder ça. J’sais pas s’ils s’en rendent compte.
Quand tu les regardes… Les uns après les autres, ben tu le vois. Si tu regardes bien ils ont tous le même problème.
Tovara c’est visible, chez lui, ils se bouffent entre eux. Et y se lavent pas. Comme quoi, faut sacrement assurer pour encaisser les enseignements de l’Ordre Jedi… Surtout avec ces bases là. Faut dire qu’aux dernières nouvelles, les Jedi c’est indigeste, donc t’apprends vite à pas essayer de les bouloter. Mais c’est là. Il vit avec le décalage, c’est parce qu’il le gère bien qu’il s’en sort bien.
Le padawan… C’est marrant aussi… il avait tout du profil Jedi… Alderande, ça pourrait être la pouponnière à Jedi. On s’tape pas, on est gentil, vive la diplomatie. Total éclate. Plus qu’à les faire naître avec un sabre. Et la le padawan si efficace dans son milieu, se rend compte que parfois ailleurs, on est pas gentil ni diplomate... Et c’est la que ça craint. Ben ouais, c’est pas avec des jolies phrases que tu fais repousser des bras. Du coup il doit gérer le fait de savoir utiliser son bâton touille-cocktail pour autre chose qu’impressionner les diplomates en réception. Ca et bien sur, le coup typique : « Et gars… si tu sais faire du macramé, ça t’dirais de faire le Général Républicain ? » ... Marrant et lamentable. Pas d’chance.
Le Ryn… Marrant ça aussi. Deux solutions pour lui. Ou il est pas ryn, ou il l’est trop. Ou il est pas ryn, et il s’est barré pour rentrer dans le rang, parc’que ça l’couflait, ou il est trop ryn, et il avait tellement pas envie d’être devant ses autres potes Ryn dans des coups foireux où il pourrait se faire chopper, qu’il s’est barré. En clair, jamais au bon endroit au bon moment. T’es Ryn, tu te comportes comme tel, on te fout sur la gueule. Tu te comportes différemment, on y croit pas et on te fout sur la gueule. Et pour Maper, ben du coup il sait plus trop dans quelle direction il doit siffler. Ryn, pas Ryn ? Et puis finalement c’est quoi être Ryn ? Ben ouais c’est vrai… A croire qu’il a volé la réponse… Allez éclate toi Ryn… t’es pas le seul à te poser la question de qui tu es, et comment tu dois faire…
Morli Orcor…. Il est fabuleux lui… Il serait pas c’qu’il est, que j’croirais qu’il le fait exprès… Un fils de Sénateur Corusci, joueur de Mazer, parc’que la politique ça le fait chier et qu’il veut pas en faire. Apres on lui demande de faire du Mazer, et lui, il veut faire de la politique. On lui demande de se battre, et il veut pas y aller. On lui demande de faire de la politique, il rentre dans l’armée Républicaine. On lui propose le Noyau, il part vers la Bordure. Il est dans la Bordure il veut être ans le Noyau. Il veut pas entendre parler de la Force, et il devient Baadu… Je sais pas où il en est… Mais moi j’y comprends plus rien. Et j’me d’mande si lui, il sait. La réponse à la question : T’es qui toi… Ben pour l’avoir, faut s’la poser… Pas évident… Quand t’étais adapté à ton monde et que tu découvres que si ton monde change, faut savoir comment changer toi aussi.
Elwake… Comme Tovara, mais en moins cannibale. Miraluka. Ranger. T’es Miraluka, t’es perchée. C’est comme ça, c’est écrit. Ben non, elle, elle veut pas. Du coup, elle oublie qu’elle est Miraluka pour devenir Ranger. Et en tant que Ranger elle doit se souvenir qu’elle est Miraluka, et du coup ça lui tombe sur le coin de la gueule d’un coup. Elle, elle te fait Coruscant Dantooine en un seul voyage, mais avec un ratage à la fenêtre de sortie… Rattrapage in extremis , mais on y est. Elle cherche quoi…
Moi c’est pas mal aussi, Gardien, protectrice des Clans d’Iridonia, j’crache sur les Sorciers et les Chroniqueurs. J’emmerde les Jedi et la Force en particulier. J’aime l’espace, j’m’y sens chez moi, mais rien ne remplacera Iridonia. J’déteste les Sorciers mais j’fais de l’Ogam en m’disant que c’est pas pareil. J’aime pas les Chroniqueurs, mais j’aime raconter les vielles histoires qui permettent de se rappeler les bons coups à prendre, et d’ceux qui les ont fait. J’aime pas les Jedi, sauf ceux que je connais…
C’est marrant tout ça…
Parc’qu’on essaye tous de voir à quoi notre voisin ressemble, et on essaye de comprendre la Galaxie maintenant qu’on la voit un peu plus. Mais en fait on est tous entrain de se chercher. Quand la Galaxie change, tout le monde change. Y des hauts, y a des bas… De nouvelles situations aussi, vu que les gens savent pas où ils sont… Du coup tout le monde est paumé… Ca va pas être facile, pour personne….Mais au final, peut être que certains saurons ou ils en sont, qu’ils ouvrirons les voies. Qu’ils poserons les balises sur les nouvelles routes. Et avec un peu de chance, se seront eux qui aideront ceux qui y arrivent pas. »

03 novembre, 2006

Le nombre de cornes...

- « Les Zabraks savent ce que c’est de souffrir chaque jour. Ou au moins, y savaient et ont décidé de pas l’oublier. Faut dire que c’est pas dur à louper quand tu te pointes sur Iridonia. C’est pas tant la planète, ou le climat qui craint vraiment. C’est les Chroniqueurs et les Sorciers.
Ils te lâchent pas. Le pire, c’est pas ce qu’ils te disent, que ce qu’ils te disent pas. Des fois, ils font juste peser sur toi un regard aussi lourd que l’humour Corellien, et là t’as pigé.
Tu fais encore un truc qui coince.
Tu sais pas quoi, mais visiblement, eux ils en ont une très bonne idée. Et en plus ils t’le diront pas. Mais j’crois que le truc le plus chiant, c’est cette manie qu’ils ont de te dire que tu vas faire un truc, un choix ou n’importe quoi … et le truc, c’est que t’as beau nier tout c’que tu veux… Ben tu te rends compte après coup, qu’ils avaient pas tort vu que tu viens de le faire.
Y a rien de pire que de s’apercevoir qu’ils avaient raison, et que toi t’es plus con qu’un Bukk en rut, vu qu’a rien vu venir. C’qui gave pas mal, c’est qu’ils sont pas du genre à te donner des putains de leçons moralisatrices qui valent pas le temps que tu perds à les entendre, non, ils sont plus fourbes que ça...
Ils te balancent juste ce que t’es entrain de faire et des fois, ils se contentent juste de te rappeler c’que t’as dit au sujet des raisons qui te poussent à le faire. En clair tu te retrouves à compter tes cornes comme un abruti, en te disant que t’aurais mieux fait de fermer ta grande gueule, parce que si tu déconnes tu peux t’en prendre qu’à toi-même.
Et qu'tu déconnes même pas par rapport à eux, mais juste par rapport à toi.
J’ai jamais vraiment su ce qu’ils pensaient de moi, ni même s’qu’ils pouvaient vouloir de moi. J’sais juste que quand j’ai passé mon Selenoren, ils ont beaucoup discuté avec mes parents. Et même maintenant j’sais pas c’qu’ils leurs ont dit. Ils m’ont raconté beaucoup de trucs, histoires et autres. Mais j’ralais trop. J’pensais qu’ils allaient se fatiguer, mais non. Même à ça, ils sont forts.
Et maintenant que je suis loin, et qu’ils m’emmerdent plus, j’me rappelle les petits trucs qu’ils m’ont dit. Et j’me dis qu’ils avaient pas tort sur pleins de bricoles, comme s’ils savaient c’qui allait m’arriver, ou certains choix que j’ai pu faire. Et j’me retrouve à compter mes cornes… Mais ils peuvent toujours chevaucher des Zur avant que j’le dise… »

02 novembre, 2006

Le petit Bantha perdu

- « Quant y s’passe des trucs super importants, pour la Galaxie, ou juste pour nous, j’aime bien y mettre mon grain de sel.
Pas pour qu’on dise « elle y était », mais juste pour que je sois sûre que ce soit pas un boulet qui le fasse ( mal, en plus) à ma place.
Faut dire que des boulets, ça court la Galaxie… Et c’est pas peu dire, la moitié est aussi con qu’un bloc de granit de Coruscant et l’autre moitié cherche encore c’que c’est qu’le granit.
J’dis pas que je brille par mon intelligence au point que de Dantooine, on m’prend pour le soleil d’Ord Mantell, mais des fois j’ai l’impression qu’autour de moi ça manque de sens pratique…
Que se soit les gars qui dirigent ou les gars qui exécutent, parfois ils partent dans des "considérations à nature philosophico-politico-mystiques" (bref, des conneries auxquelles tu penses pas quant t’es à la bourre…) qui, moi, me paraissent un peu barrées.
La Galaxie c’est pas si dur à comprendre en fin de compte… Quant tu les écoutes pas ...
Y en a pas beaucoup qui méritent vraiment qu’on s’y attarde, déjà faut passer par le sas la moitié du Sénat. Ben ouais, tu peux pas penser à comment tu vas faire gagner du fric à ta planète, à la pute que tu vas tirer et au porto que tu vas boire et , en plus à comment être efficace pour se défendre d’une invasion mandalorienne.
Y a pas mal de Républicains aussi, qu’on peut dégager sans que ce soit vraiment gênant… Par exemple, les gars qui croyaient que l’armée c’était une super planque et qui maintenant comprennent pas que, armée républicaine ou pas, ils vont déguster s’ils font rien.
Et les capitaines, commandants, etc.… qui à force d’expliquer aux soldats comment il faut courir, ont oublié comment foutre un pied devant l’autre pour marcher.
Ah ouais, ceux qui sont pas mal aussi, c’est les dirigeants planétaires qui pensent que les Mandaloriens, c’est « très surfait tout cela, très cher.. » et qui pensent que tout seuls y vont s’en sortir sans problèmes. Ou mieux encore ceux qui se disent que c’est le moment de s’la jouer fin et de lier des accords commerciaux, comme si les Mandaloriens dans le plan de conquête, ils avaient déjà des plans de stabilisation du Datari.
Ils me gonflent tous…
Les pseudo indépendants aussi, tiens, j’ai rien dis sur eux encore, ceux qui s’disent que s’ils courent vite, ils verront les profits avant la guerre.
Mort de rire. C’est vraiment une bande de nerfs.
Alors des fois, j’me dis qu’y faut ré expliquer tout doucement les choses, en parlant très fort et en séparant bien les syllabes, comme avec ceux qui comprennent pas le Basic.
Histoire qu’ils saisissent. Puis si ça marche pas, rien à foutre, j’irais pas les sortir de leur merde, moi je fais et j’explique, j’suis pas là pour sauver les bestiaux du bantha burger. Les gens qui dépendent d’eux, j’dis pas, mais eux…
Ca, ça parait con dit comme ça… Mais c’est le truc que les Mandaloriens y pourrons pas piger dans cette Galaxie… Ben ouais, faut dire que chez eux, c’est le plus intelligent et le plus à même de descendre sur le terrain avec ses hommes (voire avant dans la plupart des cas) qui dirige.
Chez nous, non. D’ailleurs j’me demande souvent comment certains se sont retrouvé là, et j’parie une bouteille de Droma, qu’eux aussi, y s’le demandent.
Y sont encore à s’dire qu’avec la veine qu’ils ont eu, ils auraient du jouer au pazaak, et y’en a qui vont crever à cause d’eux.
Les Mandaloriens, y savent où y mettent les pieds, avec qui et pourquoi.
Et en plus, truc super étonnant, ils savent qui dirige et ils font confiance aux dirigeants. A croire que c’est pour ça, que ça tourne chez eux. Y sont pas plus intelligents que les autres, ils sont même parfois très cons, mais y savent quand il faut l’être.
D’un certain côté, quand tu les vois eux, et quand tu regardes de notre côté, tu vois des gars super brillants au milieu du slimo ambiant, et là t’y crois pas… Ces gars la, ils savent pourquoi ils sont là, ce qu’ils veulent faire, mais surtout ce qu’ils peuvent faire. Ils ont pas tout oublié, même si des fois faut leurs rappeler deux trois conneries (ouais genre : Tovara c’était très beau ces éclairs et ce truc avec la table qui vole, mais t’es gentil, tu repenses à respirer ?).
Ils sont pas nombreux, mais y vaut mieux pas trop de gens qui savent faire pleins de trucs, que des bataillons d'encasqués qui chantent tous les soirs, et qui savent tous faire qu’un seul truc.
C’qu’est malheureux dans tout ça… C’est que si on gagne, ça sera grâce aux quelques gars intelligents et responsables dans nos rangs, et que c’est les blobs umgulien qui dirigent qui vont tirer la couverture de survie à eux.
Et bien sur, réécrire l’Histoire pour qu’ils y soient et que se soit beau comme dans les holos de Coruscant.
J’ai déjà entendu dire que l’Histoire est écrite par les vainqueurs… C’est des conneries. Déjà, l’Histoire elle est écrite par ceux qui savent écrire, et surtout par ceux qu’on laisse écrire.
Et bizarrement c’est rarement ceux qui l’ont faite, l’Histoire…Faut pas s’étonner si on retient jamais rien de ce qui c’est passé, et qu’on reste toujours comme un éopie après le dernier repas, quant ça nous retombe sur le coin de la gueule...
Et ouais les gars, quant on est fragile, y faut au moins se rappeler de comment les ancêtres ont fait pour survivre avant nous… et j’parie que c’est pas en lisant la version illustrée du petit bantha perdu.
Comment quoi, les cultures orales ça a du bon, ça évite de devoir lire des trucs chiants et inutiles… »


30 octobre, 2006

Signalitique Zabrak pour les woorts



- « J’suis d’accord avec ma grand-mère…. C’est mauvais de fumer... Parc’qu’y pas de fumée sans feu, et que le feu j’ai bien envie de le mettre à ces woorts de Sith. Faut dire que j’ai pas la Fore avec moi, chaque fois que je veux leur faire un peu mal, y a toujours un gars un peu plus caisse que moi, qui me susurre que c’est pas une bonne idée. Jusque la c’est pas trop un problème, mais en général, y m’quitte plus des yeux (ou de l’œil, ou de l’appendice oculaire, ou de la vision par la Force, etc.…) des que j’expose la subtilité des représailles à venir. Faut dire qu’ils s’donnent des moyens pour me convaincre… Entre les Maîtres Jedi et Mandalore, y m’font la totale à peu de frais pour m’convaincre d’lacher l’affaire. En dehors du petit lieutenant Carve qu’a pas voulu que je me tape un basilik, histoire de dégager un peu les rues de Séril, y a aucun p’tit gars qui a osé me dire que fallait pas y aller. J’ferais juste un dernier petit commentaire : Les pâtisseries Kuati c’est cher et j’doute qu’on puisse gagner une guerre en offrant ce genre de truc à l’ennemi… Et les gars, soyez sympa, laissez moi expliquer aux Sith, que fumer c’est pas bien... J’vais essayer d’être plus claire… C’est pour le bien des petits enfants de Kuat, faut pas les priver de leurs goûter...Dans cette optique, ça s’rapproche du Jedi, non ? »

Sentiments partagés


- « Les Jedi doivent avoir un truc avec les princesses… ouais, et pas qu’un peu... D’ailleurs sans trop m’avancer, j’dirais avec les royautés en général... J’peux pas dire que je connaisse beaucoup de rois, de reines ou de princesses... Mais pour c’que j’en sais, y a jamais très loin un Jedi qui les « aide » à « vivre mieux ». Entre Kavar sur Ondéron (genre altruiste qui aiderait la princesse à se mettre au lit, des fois qu’elle y arrive pas toute seule…) , Kasi sur Valipar qui arrange les coussins de la jeune personne royale, et Tovara qui fait d’la réparation de capsule de secours avec une p’tite noble…C’est qu’en plus d’oublier qu’y a pas qu’des nobles dans la galaxie, les Jedi devraient commencer a apprendre à mieux contrôler "leurs sentiments" … Ca fait désordre... Enfin moi c’que j’en dis…»

29 octobre, 2006

Ven'aay'han




Parfaite commémoration future
*
*
Coruscanta ven haa’tayli carud be gar akaan’adee Mand’alor,
Coruscant verra la fumée de tes armées Mandalore,
Bal ven sushi laar be gar verdae ,
Et entendra le chant de tes guerriers,
A’ be’chaaj , Mand’alor, be’chaaj’ne.
Mais éloignés, Mandalore, tres éloignés.
Mhi ja’haili ...
Nous surveillons ...

Mhi ven nau’u cuun parjai.
Nous forgerons notre victoire
Gar skira ven tratto’ko.
Ta vendetta échouera
Gar verdae ne ven haa’tayli Coruscanta.
Tes guerriers ne verrons pas Coruscant.
Mhor verdae ne ven ceta .
Nos guerriers ne s’agenouilleront pas .

Echoy Mand’alor echoy
Pleure, Mandalore, pleure

Cerar Umate Ne haa’talyli gar vedae
Le mont Umate ne verra pas tes guerriers
Bal'mhor adee haa’talyli kare be gar me’suum
Et nos enfants verront les étoiles de ton monde
Bal ven laarari parjai laam gar vheh .
Et chanterons la victoire sur ton sol.

13 octobre, 2006

Le Selenoren

"Une des coutumes majeure de la société Zabrak, est le rite de passage à l’age adulte qui se nomme Selenoren. C’est un événement majeur et unique dans la vie de tout Zabrak, et tout les Clans et toutes les Colonies s’y adonnent. Les Zabraks ne parlent pas de ce rituel aux non Zabraks, et même entre eux, ils ne laissent pas beaucoup filtrer d’informations sur leur Selenoren personnel. Cette cérémonie est une cérémonie sacrée, et toute parole blasphématoire ou tout écrit trahissant le caractère sacré de celle-ci, voit son auteur banni de la société Zabrak. Chaque Clan organise le Selenoren pour ses enfants chaque année ou chaque deux ans.

Il existe trois destins possibles pour le Zabrak passant le Selenoren, soit le jeune Zabrak réussi, soit il échoue, soit il le refuse.

Ce rite se compose de trois épreuves qui se déroulent dans les trois mois après l’ouverture officielle de l’épreuve par le Clan qui l’organise. Une épreuve physique, une épreuve mentale et une épreuve sociale. Les épreuves sont choisies par les parents en fonction des capacités de l’enfant et des Selenoren précédant dans la famille. Les Hommes le font passer aux garçons et les femmes le font passer aux filles. C’est aux parents aussi avec l’accord du clan à choisir le moment ou l’enfant et prêt à passer l’épreuve qui le rendra adulte.

L’épreuve physique peut être un combat, un exploit physique ou une course d’endurance. Par exemple, il peut être demandé à l’enfant de monter chercher un œuf ou un os d’un prédateur à la surface d’Iridonia, ou dans une zone particulièrement hostile d’une Colonie, avec une corde, quelques pitons et un couteau. Cette épreuve a pour objectif de prouver la maturité physique du jeune Zabrak.

L’épreuve mentale se compose d’un exercice tel que le calcul de routes hyperspatiales sans assistance informatique ou droïde quelconque, d’une récitation complexe en vieux zabraki, d’une improvisation de chant de guerre sur une période historique donnée, d’une réparation électronique sur un appareil inconnu, ou d’une résolution de problème logique en temps limité. Cette épreuve permet de prouver sa rapidité d’esprit et sa capacité d’analyse, de déduction et son application dans les domaines courants de la vie des Zabraks.

La troisième épreuve, est considérée comme la plus importante. Il s’agit de l’épreuve sociale.

Elle vise à démontrer la capacité de l’enfant à s’adapter et à interagir dans un groupe, ce qui est un des fondements de la société Zabrak. Il peut s’agir d’une épreuve de chasse en commun, de création artistique ou de réalisation commune d’un projet. L’intérêt provient du fait que le jeune Zabrak doit devenir complémentaire des autres Zabraks passant l’épreuve, et doit apporter ses compétences afin de prouver sa capacité a intégrer et à renforcer la cohésion de groupe.

Si les trois épreuves sont réussies, le jeune Zabrak est conduit dans un cercle formé par les membres de son Clan, et au son des percussions rituelles, il sera tatoué par trois membres adultes. Le tatouage traditionnel est long, pénible et très douloureux et les jeunes Zabraks ne s’évanouissant pas pendant l’opération sont rares. Il est de coutume que les Sorciers donnent un os à coincer entre les dents, pendant que deux autres maintiennent l’enfant.

Les échecs au Selenoren sont rares, mais ne sont pas mal vu. L’enfant reste dans le Clan mais n’est pas tatoué, il rajoute le préfixe « ke » devant son nom, et restera à jamais un mi-adulte, mi-enfant. Le Clan est quelque peu déshonoré par l’échec, puisqu’il est incapable de mener ses enfants vers l’age adulte.

Le cas de figure le plus particulier est celui des enfants refusant de passer le Selenoren. Ils participent aux festivités du Selenoren, mais portent le titre de « Tlestri ». Les « Tlestri » après avoir reçu des cadeaux de chacun des membres de leurs familles, quittent le clan et ne sont plus autorisés à leur adresser la parole. Ils sont toutefois considérés avec autant de respect que les jeunes adultes, leur refus étant un choix. Cependant ils ne sont plus considérés comme faisant parti du Clan, et doivent oublier leur ancienne vie."

Encyclopedia galactica, Coruscant.

L'honneur du Clan...

Sans commentaires....

La chasse au Zur

11 octobre, 2006

La Force et les Barrates...

« - Les guerres galactiques c’est chiant… Au moins sur Iridonia, tu sais où est ton ennemi. T’as pas à t’poser des questions existentielles, c’est en général en face de toi, des griffes, des dents, de la chitine.. Tous les signes y sont... Faut vraiment être un bantha pour se planter... Quoique si tu te plantes, tu fini comme un bantha, mais plutôt genre bantha burger… Ouais c’est bien plus clair. Ils te foutent dessus, tu leur rend de ton mieux et t’espère que ça leurs servira de leçon. C’est quant même moins prise de tête.

Avec les Sith c’est différent. Un peu le même problème qui s’passe après une soirée avec des potes à boire trop de jus de juma, on s’rappelle plus qui a cogné qui, mais on sait que ça fait mal. A croire que ces gars la, ils sponsorisent la moitié des alcools de Nar Shaada. Avec les Mandaloriens, c’est pas un problème... C’est le jeu, on se fout sur la gueule, ils sortent le blaster, j’fais pareil, et après on compte les points. Et quant ils sortent plus gros (ça peut arriver, j’comprends qu’on leurs foutent la trouille..) on trouve le moyens de leur en coller plein la gueule, et je dirai presque qu’ça reste entre gens civilisés... (Peut être façon bordure, mais civilisés…parce qu’un Tystel MK III avec le petit doigt en l’air tu le manies sacrement moins bien, c’est pour ça qu’ils en ont pas dans le noyau… chacun sa notion de civilisation…)
Mais ces saloperies de Sith, ils ont cette emmerdante habitude de venir s’incruster dans tes moteurs ioniques dès que ça barde quelque part. Et ces connards la, ils changent les règles et tu le sais que quand tu peux pas faire autrement que de jouer... Avec eux, le vrai combat il est pas la où ça explose et où ça tire, mais dans ta putain de tête. Le champ de bataille c’est à l’intérieur que ça se passe, comme disent les Jedi… C’est plutôt rassurant pour eux (après tout ils ont un esprit en ferrobéton… ils supportent Atris) mais même si t’es un « utreekov », une tête vide quoi, t’as même pas l’avantage d’y couper... C’est un peu comme si tu commençais à jouer au Pazaak selon les règles du Sénat et que d’un coup au moment ou tu vas gagner la manche, le gars sort son blaster et t’explique que maintenant on joue selon les règles de Nar Shaada.

Y a quand même des trucs que je saisi pas bien avec les Sith... Ces gars là, ils veulent j’ sais pas quoi, mais ils le veulent… Et visiblement ils nous utilisent pour ça... Ok… Jusque la, ça me va. Ils veulent pas se battre direct, et passent par les Mandaloriens, parce qu’ils ont la trouille qu’on sache qu’ils sont la... J’peux saisir... En fin de compte c’est pas plus difficile à comprendre que les jeunes qui puent les pastilles de sel anduvien à trois ou quatre kliks, parc’qu’ils veulent pas qu’on sachent qu’ils ont fumé. Mais à la longue, ça fini toujours par se savoir... et au bout d’un moment t’es bien obligé de déballer la vérité. Mais si les Sith ils veulent la galaxie rien que pour eux, j’ comprends pas pourquoi ils veulent d’une galaxie qui sera en miettes après les Mandaloriens. Là ça me dépasse… Sans compter qu’après, on finira par savoir que le sel anduvien, ça couvre l’odeur des barrates, on s’fera moins avoir… A moins bien sur que la grande tromperie Sith ça soit un truc genre : Vous pensiez qu’on cachait l’odeur de barrates ? Bande de Nerfs ! On a juste bu du jus de juma ! … En clair, aucun intérêt…

J’sais pas quoi en penser, mais j’ai l’impression que tout ça, ça concerne davantage les Jedi que nous autres, question de philosophie de la Force et tout ça. J’crois que je vais me contenter de leur faire ravaler leurs sels anduviens, et les envoyer au lit en les privant de déssert... Quand les motivations de gars m’échappent, des fois j’essaye pas de comprendre… J’essaye juste de les arrêter… C’est comme tout, si t’as l’intelligence de savoir te planquer pour fumer, t’as l’intelligence de pas cramer tes paquets de barrates. … Et puis de toute façon, comme disait ma grand-mère… C’est mauvais de fumer…. »

Y a des choses qui changent… et des choses qui changent pas…

- « Quand j’étais gamine, j’étais presque adorable… Ouais, presque… ça dépendait pour qui... Ceux qui étaient pas d’accord avec moi, ben en général, ils ravalaient leurs cornes… en toute amitié bien sur… J’crois que j’ai fait rendu fous mes parents... Ok, j’étais pas toute seule, Cos m’a un peu aidé... Même si celui la, fallait à chaque fois qu’il me lime les cornes quand on se faisaient choper. Il était capable de prendre l’air le plus innocent de la galaxie et de me regarder d’un air désapprobateur comme jamais (j’viens de comprendre pourquoi il est devenu Jedi… l’air innocent et désapprobateur… ça me rappelle Tovara et O’hsraat’ika…).
Pourtant on s’est bien marré tout les deux… faut dire que mes parents ont laissé pousser mes cheveux pour qu’on arrête de jouer à : « Cos est un Jedi, il est à deux endroit a la fois… »..
Ils avaient pas calculé qu’avec une capuche, ça marchait aussi bien.
On était rodé comme jamais. Un peu trop pacifiste le Cos, un peu chochotte aussi… Même si quand t’en parle aujourd’hui, il te dira que c’est moi qui était comme ça… mais avec ses mains sur ses yeux dés que ça bardait, qu’est ce qu’il en sait lui…. J’avais le truc pour me trouver dans des situations « originales »... Pendue par un bras au dessus de la baraque, accrochée par un pied à un arbuste des parois de canyons, sur le dos d’un camarade tombé par accident sur le ventre... (Si, si, c’était un accident… Cos de toute façon il se souvient pas, il a la tête pleine de trucs inutiles.)
J’crois que la fois ou j’ai vu ma mère changer de couleur, c’est quand j’suis allé chasser le Zur, avec un couteau à viande… Cos m’avait expliqué que si mon couteau était pas en lumière, ça marcherait pas… Mais rien que pour lui prouver que c’était pas vrai, j’y suis allé… Faut dire qu’a cet age là, le Zur, y f’sait ma taille… Morale de l’histoire… Cos raconte des conneries… le Tystel de ma mère a plutôt pas mal marché, et moi j’ai dit que c’était la faute à Cos… Mais moi je suis pas Jedi, et ça par contre, ça a pas marché… Mais promis, un de ses quatre, j’m’en fais un au couteau à viande.
Cos, y passait son temps à essayer de faire mieux que moi... il a même essayé de faire durcir de la terre de zag sur ses cornes, pour paraître plus grand… ouais, il avait pas pensé que la terre de zag , ben c’est rouge.. Et ça coule quand c’est humide... on s’en servaient pour faire de faux tatouages, avant nos Selenoren… Niveau réalisme, c’était aussi frappant qu’un récit de pilote Corellien…
Ceci dit, Cos quand il décidait quelque chose, il le faisait pas a moitié… un jour on s’était mit dans la tête de s’entraîner pour quand on aurait nos zhabokas… Donc on est allé « emprunter » des tuteurs en duracier à l’oncle Kooth… Et on a commencer à s’entraîner sur une poutre, puis, Cos il m’a dit que il allait me battre parc’qu’il était un garçon… Bilan : une corne cassée pour lui, et une bosse qui me rajoutait une corne pour moi… Ca, ça aurait rien été si le zhaboka... Enfin… le tuteur de Cos lui avait pas échappé pour atterrir dans la gueule de Sayla... Elle a eu un œil rouge pendant trois semaines… (De toutes façons elle faisait du gringue à Cos, alors c’était encore plus drôle…) Enfin bon, le mien a atterri dans le boîtier de contrôle de la porte, et oncle Kooth a pas pu sortir son speeder pendant deux jours… Sur le coup, j’avoue qu’on savait pas trop quoi raconter… Mais l’attaque de prédateur ça nous a paru, sur le moment, une bonne alternative... Ca a tellement fait marrer ma grand-mère, qu’on a pas trop chargé. Et pour une fois on se couvraient mutuellement, trop rare pour être oublié ça…
Le truc qui me fait marrer encore maintenant quand je revois Cos, c’est quand je me rappelle que j’ai réussi a lui faire manger des larves de raal, en lui disant que ça permettait de voir les ancêtres… Mon père a rappliqué quant il en avait plein la bouche, et comme Cos pouvait pas lui expliquer ce qu’il faisait, mon père l’a fait vomir pendant un bon quart d’heure…
C’est sur que maintenant, quand tu le vois négocier la paix galactique en robe Jedi avec un Ithorien, et que tu repenses a ça… t’as du mal à être impressionnée… »

Mythologie et particularités:

Mythes fondateurs:

"On sait peu de choses sur les mythes fondateurs des Zabraks, mais il est à supposer, que très tôt ils furent guidés par leurs Sorciers et Chroniqueurs. La quasi intégralité de l’Histoire Zabrak se transmet oralement par les chroniqueurs qui deviennent les gardiens de l’Histoire. L’on a pu relever de nombreux récits faisant références aux ancêtres illustres d’un clan ou d’un autre, qui s’attachant à un individu lui transmettrait ses valeurs et une partie de sa force.

Les Sorciers semblent eux, détenir une partie secrète de l’Histoire Zabrak, bien plus liée au mysticisme. Les seuls écrits sont d’ordre purement administratifs ou techniques.
Dans l’histoire Zabrak il existe cependant un mythe selon lequel deux héroïnes, Ath et sa sœur Nath, accompagneraient les défunts dans l’après vie, ou les plaines d’abondance, mais l’origine de ce mythe reste inconnu. Les noms de Ath et Nath restent cependant beaucoup donnés encore de nos jours.

Les cornes :

Un art existe encore aujourd’hui au sein de la société Zabrak, celui de la lecture des cornes. Il est pratiqué par les sorciers des Clans et, est un art divinatoire mineur.
Il permettrait selon les anciens, de découvrir les lignes de destin propres à chaque Zabraks, et les qualités qu’il doit développer afin d’y parvenir.
Les cornes des Zabraks sont aussi perçues comme particulièrement attirantes pour les membres du sexe opposé, et peuvent même être mises en valeur par des sculptures, définissant le statut marital du porteur, mais aussi parfois seulement dans un but esthétique

Le tatouage :

Les tatouages Zabraks sont des tatouages permettant d’indiquer le Clan et la fonction de l’individu dans le Clan. Ils permettent une différenciation inter Clans mais indiquent aussi le statut social, et l’expérience de la vie de celui qui les porte. Ils sont une grande fierté du peuple Zabrak. Un Zabrak préférerait mourir plutôt que de se débarrasser de ses tatouages. Traditionnellement les tatouages sont effectués avec le sang ou l’encre de certains des plus gros prédateurs de la planète, et effectués à l’aides d’os ou d’arrêtes enfoncés dans la chair. Le procédé est excessivement douloureux et nécessite souvent l’aide d’une seconde personne. Les plaies sont ensuite désinfectées avec un alcool spécifique nommé Mus, jusqu'à cicatrisation complète. Les Zabraks affirment que la douleur du tatouage leurs rappelle la douleur des terres qu’ils habitent, leurs conditions de vie très dures, et la douleur pour la survie. Ils portent ainsi les difficultés de leurs existences dans leurs chairs, en hommage à leurs ancêtres.
Au temps des guerres entre les Clans, il existe une légende prétendant que les prisonniers était débarrassés de leurs tatouages et renvoyés chez eux par leurs ennemis. Déshonoré le Clan n’avait d’autre solution que de les mettre à mort, quant les prisonniers ne le faisaient pas eux-mêmes, afin de laver l’honneur du Clan.
Proposer de dissimuler les tatouages d’un Zabrak, ou de les lui ôter est particulièrement insultant, et revient à nier toute son identité, et son vécu.

Le mariage :

Le mariage est pratiqué dans la société zabrak, l’union est en général pratiquée entre un male et une femelle, mais il peut exister des exceptions. Les clans n’ont pas d’importance dans le choix du conjoint. Cependant il existe un cas très particulier, propre à la race zabrak. Il est dit qu’il existe un zabrak pour chaque zabrak, un individu lié a un autre individu. Aucun zabrak ne connaît d’avance celui qui lui est destiné, et bon nombre de zabraks ne croisent jamais « l’Elu/e ». Quand c’est le cas, les deux êtres se reconnaissent immédiatement, et savent instinctivement qu’il s’agit de « l’Autre ». Le sentiment ressenti alors est irrévocable et ne peut être nié. Généralement, de cette rencontre découle une union. Le cas de zabraks rencontrant l’Elu/e est tellement rare que des festivités d’une semaine sont organisées pour fêter l’événement, et selon les sorciers/chroniqueurs, c’est un excellent présage pour l’avenir des clans. C’est de ce type d’union, que, selon les légendes, les plus grands clans seraient issus. Et c’est de ces unions que seraient nés, les plus grands héros zabraks."

Encyclopedia Galactica, Coruscant

28 septembre, 2006

Une étoile de plus dans la galaxie...



Merci à Pico de Labouata (Le blog d'O'Hsraat'ika, que je vous conseille vivement) , pour cette illustration qui en toute objectivité, vaut le détour... Certaines mauvaises langues pourraient dire que le sujet y est pour quelque chose, mais elles n'oublieraient pas que sur Iridonia on est susceptible, et que oui, évidement, le sujet y est pour beaucoup...

22 septembre, 2006

Zabrak :






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"Les Zabraks sont originaires d’Iridonia, se sont des humanoïdes de grande taille, allant de 1,60 à 2,10 mètres.
Au sein de la population Zabrak il existe plusieurs sous-espèces. Ces sous espèces, sont différenciables entre autres par la différence d'agencement des cornes des individus, ainsi que par les différences de couleurs. Les couleurs de peaux pouvant aller du beige très clair au noir très sombre. Les cornes des males sont plus grandes que celles des femelles, et il est relativement courant de les sculpter.
Le visage et le corps des Zabraks sont également tatoués, selon des motifs différentiels en fonction de l’age et de la caste. Les tatouages se faisant plus nombreux et complexes avec l’age, il est fréquent que les plus âgés en soit totalement couvert. Le premier tatouage est effectué pendant le rite de passage à l’age adulte, le Selenoren.
Les Zabraks sont connus pour être très résistants aux conditions climatiques les plus dures, ainsi que de redoutables chasseurs et des combattants hors pairs.
Ils sont aussi connus pour avoir un esprit indépendant, être pionniers dans l’âme, et être de fortes têtes. Les Zabraks sont forts, fiers, confiants, et possèdent une volonté de fer, de plus, ils restent convaincus que rien n’est impossible.
Les Zabraks parlent le Zabraki, mais tous parlent également le basic. Il existe plusieurs dialectes de Zabraki en fonction des colonies d’origine, mais tous se fondent sur la même base.
La société Zabrak est une société très hiérarchisée, se fondant sur plusieurs castes interdépendantes les unes des autres, et sur une sous hiérarchie interne se fondant sur l’expérience, et sur l’age. Certaines castes pouvant être plus respectées que d’autres selon leur implication dans la culture Zabrak. Ainsi les « Ouvreurs de voie de Talus » sont particulièrement respecté par les pilotes et explorateurs, car ils ont permis l’ouverture de plusieurs routes hyperspatiales ayant favorisé la colonisation. Les « chroniqueurs et/ou Sorciers » sont écoutés car ils guident les Clans dans toutes les communautés Zabraks. Les « Protecteurs » sont ceux qui écartent et traquent les plus dangereux prédateurs, afin de garantir la sécurité des Clans.
Les Zabraks s’identifient au nom de la planète dont ils sont originaires, ainsi un Zabrak d’Iridonia, sera un Iridonien, et un Zabrak de Lorista, un Loristien.
Cependant, les colonies Zabraks sont toutes indépendantes l’une de l’autres, bien que les natifs d’Iridonia considèrent être, d’une certaine façon, les protecteurs des colonies.
Les conditions de vie, étant difficiles, la durée de vie moyenne d’un Zabrak sur sa planète n’excède que très rarement les soixante dix ans, mais s’avère bien plus longue dans des conditions plus clémentes.
Les Zabraks sont aussi connus pour être une des premières races à avoir voyagé dans l’espace, et à en avoir exploré de nombreux recoins. Ayant atteint un niveau technologie élevé très tôt, ils ont rapidement colonisé l’espace alentour. Les huit planètes colonisées, se trouvent dans la bordure médiane et dans cinq secteurs différents, et se caractérisent toutes par des environnements hostiles, tels que Frithia et Lorista. Il existe aussi des communautés Zabraks, sur d’autres mondes déjà habités tels que Talus, Corellia, ou Nar Shaada. "

Encyclopedia Galactica, Coruscant

Iridonia et les Colonies






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"Iridonia est la planète d’origine des Zabraks. Elle se situe dans la bordure extérieure, non loin des Marches silencieuses.
Iridonia possède un Soleil et deux Lunes. Cette planète inhospitalière est balayée par des vents violents atteignant plus de deux cent kilomètres à l’heure et pouvant atteindre bien davantage en atmosphère haute.
Sa surface est parsemée de profonds canyons balafrant des terres arides où seules quelques forets apparaissent dans de très rares vallées.
La surface est peuplée de prédateurs de très grande taille, aussi bien terrestres que volants, ayant la particularité de résister aux fortes pluies acides balayant les terres. Des geysers de plusieurs centaines de mètres constellent également la surface, et surgissent de manière souvent à la limite de l’imprévisible.
Iridonia possède également des mers acides ou vivent de redoutables prédateurs dont les plus grands peuvent avaler des bâtiments entiers. Les mers composées d’eau et les sources d’eau potable, et rivières se trouvent pour la plupart dans des cavernes de taille variable dont les entrées se trouvent dans les canyons.
Les Zabraks vivent dans des endroits reculés tentant temps bien que mal de survivre à l’environnement. Ainsi l’essentiel de la vie se passe dans les profondeurs des canyons et dans les rares forets. Cependant même là, les prédateurs sont présent.
L’agriculture a pu toutefois se développer, qu’il s’agisse de gigantesques exploitations verticales, de champs dans des cavernes, ou encore d’exploitations nécessitant peu de lumière au fond de certains canyons. L’élevage est lui aussi développé dans des cavernes ou dans des enclos protégés de l’extérieur.
Les Zabraks d’Iridonia préfèrent élever un mammifère nommé Bukk, afin de pourvoir en nourriture, mais aussi comme bête de monte. Le Bukk est un cousin du Bantha. Le Bantha lui, est beaucoup plus présent sur les colonies.
Le Blok et le Lok sont aussi des proches cousins du Bantha, et sont parfois préféré au Bukk, bien que moins courants.
Un des insectes les plus dangereux d’Iridonia est le Zur. Il est connu pour être très dangereux et particulièrement difficile à tuer. En dehors de son agressivité il est connu pour sa rapidité de déplacement et sa taille, bien supérieure aux insectes courants. Le nom provient du son qu’il émet quant il se déplace dans les canyons.
Les infrastructures industrielles et les astroports se trouvent en général quelque peu en retrait des lieux de résidence. Et sont abrités par des champs de forces s’ils se trouvent trop prêt de la surface, mais jamais à proximités des mers.
Il est étonnant de voir de grandes structures technologiquement avancées au milieu d’un tel paysage, mais les Zabraks ont très tôt trouvés de nombreuses solutions pour palier à la rigueur de leur environnement. Ainsi des villes entières existent dans les canyons, et bien qu’elles puissent paraître technologiquement pauvres, il n’est pas étonnant de trouver des bornes ordinateurs ou du matériel technologique avancé au détour de couloirs parfois taillés dans de la roche. Iridonia est une planète ou l’archaïque côtoie les inventions les plus modernes. Plus par choix culturel que par nécessité. Ainsi les Iridoniens préférerons les matières naturelles pour leurs vêtements et les façons traditionnelles de faire les choses du quotidien, tout en étant pourtant d’excellents pilotes, explorateurs, techniciens, et concepteurs d’armements en tout genre.
Les colonies principales Zabraks sont Talus dans le secteur corellien, Lorista, Sang Tagath et Frithia. Il existe également une communauté Zabrak très nombreuse sur Corellia.
Les Colons de Lorista ont eu des difficultés majeures d’implantations à leurs début par la faute d’un redoutable prédateur nommé Bruth, qui fut par la suite domestiqué en partie et servant de monture de guerre. Les Fliths, fleurs poussant sur les terres arides de Lorista sont parmi les plus belles fleurs connues, et offertes parfois à des personnes importantes pour le cueilleur.
Mais la tache la plus difficile revient aux colons de Frithia qui virent mourir bon nombre de Zabraks sous les griffes des Krags, des prédateurs gigantesques, territoriaux et sanguinaires. Certains parvinrent toutefois à en domestiquer certains.
Les planètes colonisées par les Zabraks sont généralement des planètes aux climats hostiles et pas très éloignés visuellement des paysages d’Iridonia. Mais en général, un peu moins hostiles. Ceci a permis entre autre, une adaptation plus rapide, et la mise en place de solutions face à l’environnement qui avaient déjà fait leurs preuves auparavant. Cependant chaque colonisation rapporte un flot d’histoires, de héros, pionniers et embûches propres à la nouvelle planète colonisée. "

Encyclopedia Galactica, Coruscant.

20 septembre, 2006

La voix des ancetres

« - Quant seule Iridonia était la Terre des Zabraks, de grandes histoires sont nées pour créer notre Histoire. La Terre nous a créé à son image, et les ancêtres qui nous ont précédés, car ils en étaient plus proches, connaissaient la force du vent et des marées.
Ils connaissaient la protection et la chasse. La poussière d’Iridonia coulait dans leurs veines.

Hakk Voth, fut de cela. Parmis ceux de son Clan, il était le plus sage et le plus courageux. Nul n’eu à se plaindre de ses actions, qui permettaient au clan de croître. Les Chroniqueurs disaient : - « Hakk Voth est tout comme nous, la voie de la terre, il porte le savoir de ses ancêtres et nous véhiculons leurs voix, il applique les préceptes de survie et les enseigne aux plus jeunes. Il est celui qui ouvre les Selenoren, car il n’a pas oublié la douleur et les épreuves, et en a tiré une grande connaissance de lui-même. »

Car bien avant que les notre n’ouvrent des routes vers les étoiles, ceux dont nous descendons, ont ouvert les voies de notre Terre. La faune leur était connue, la flore ne leur était pas étrangère. Ils guidaient les clans dans le maintien de l’équilibre nécessaire à la survie. Hakk Voth était un Blodgath.

Le jour ou la marée avait pénétrée jusqu’à l’abri du Clan de Nath, Sash, la conseillère-compagne vint le trouver.
- « Hakk Voth, l ’Ogam a parlé. Notre Clan est fils de Ath, sœur de Nath, et ton chemin apparaît aux côtés de leur clan. La marée est mauvais présage, Le clan Nath ne doit être détruit car il s’ensuivra alors de grands malheurs pour notre espèce. Tu te dois de les rejoindre Hakk Voth, il en est de notre salut à tous. Que tes descendants puissent faire appel à toi, après que tu aies rejoint Nash et Ath dans les plaines d’abondances. »
Ainsi parla Sash.

Et Hakk Voth quitta son Clan. Il traversa les canyons, appelant son ancêtre Jith pour qu’il l’accompagne, car selon les sorciers, la même force les accompagnait.
Quant Hakk Voth arriva dans les cavernes du Clan Nath, il n’y trouva que mort et destruction, car après la marée de nombreux prédateurs étaient venus se repaître et détruire, car les cavernes étaient désormais les leurs.
Le clan Nath semblait avoir été détruit par le sang d’Iridonia, et par la vie que notre Terre porte en elle.

Hakk Voth s’interrogea. – « L’Ogam a parlé, mais le Clan est détruit. La voix des ancêtres me parait trouble pour la première fois. »

Et il tomba à genoux, car la voix des morts du Clan Nath résonnait trop fort dans son crâne.
Autour de lui, les corps de ses frères et sœurs. Plus bas, ce qui restait parfois encore d’eux.
Hakk Voth savait que seule l’application de la sagesse des ancêtres lui permettrait de comprendre le chemin dévoilé par les osselets.
Et car il était le plus sage, il compris qu’il y avait encore quelqu’un de vivant parmis les morts. Et parce qu’il était le plus courageux, il décida de rester parmis les morts pour trouver le vivant.
La première nuit il du lutter contre le froid et aux premières heures il commença à chercher.
Il déposa chaque corps pour qu’ils retournent baigner dans le sang d’Iridonia.
Mais parmis eux, aucuns survivants.

La seconde nuit, il senti la présence de Jith et écouta ce qui résonnait en lui.
Il tomba à genoux à nouveaux, car ainsi il était plus proche de la Terre qui a vu naître et mourir ses ancêtres, et il leva les yeux vers ciel, car le vent est le souffle d’Iridonia comme la mer est son sang.

Et plus haut, bien plus haut, dans un des arbres secs qui poussent sur les parois de nos canyons, il vit une forme.
Il ne percevait pas de quoi il s’agissait, mais Jith lui vint en aide, et soudain il vit dans la nuit comme en plein jour. Un membre du Clan Nath était là-haut.

Mètre par mètre, il commença l’ascension. Quant il arriva à portée de vue, il senti au fond de lui, une force inconnue jusqu’alors. Il senti le souffle et le sang d’Iridonia l’envahir. Il sut qu’il s’agissait d’Elle. L’Ogam n’avait pas menti.
Le clan Nath, ne fut pas détruit car Hakk Voth trouva Sa Compagne cette nuit la.
Elle fut la nouvelle mère du clan, comme son ancêtre Nath, l’avait été.

Car Hakk Voth n’avait pas douté de la voix de ses ancêtres, et que la sagesse et le courage avait guidé le Blodgath. »

11 septembre, 2006

Exotisme humoristique...

« - Zyloth Domis, j’avais jamais entendu parler ... J’aime bien le nom, on s’attend à trouver plein de trucs dans un secteur qui porte un nom comme ça… Faut dire que c’est toujours moins prévisible que Ord Quelque chose... Rien qu’au nom la, tu sais sur quoi tu vas tomber. J’aime l’imprévu quand je vais quelque part... . Bon c’est vrai que niveau imprévu, j’pensais pas vraiment à un truc Sith ou à un clan majeur Mandalorien...
Mais bon j’suis sure que ça doit valoir le coup de voir ça en live.

Apres tout, on se croirait dans une Holo... Du genre celle qu’on trouve sur Tholatin, à c’qu’on m’a dit… J’vois déjà l’intro... Dommage, je vois pas la fin…

J’me dis que avec un peu de chance, on s’en sortira bien, mais j’suis prête à parier six ou sept cristaux draviens que ça sera pas pareil de leur côté.

J’comprend pas pourquoi, des qu’on s’pointe quelque part, faut qu’ça barde... C’est pas que ça me dérange au fond, mais je fini par me poser des questions quand même...

Le pire, enfin j’me dis, c’est qu’on va tomber sur des races qu’on connait pas, et moi et les espèces dites « belliqueuses et inconnues »... C’est pas vraiment mon trip. J’connais déjà ma grand-mère, et dans le genre on fait pas mieux. J’suis une crème à bon caractère à côté. Fallait pas s’attendre à autre chose de sa part en même temps, une sorcière chroniqueuse, qui t’embrouille l’esprit en moins de deux, en te faisant faire sa lessive… La pire espèce…

Bon j’reviens à Zyloth Domis... Si on commence à croire tout ce qu’on nous raconte là dessus, y a des pillards/pirates/poisseux, dans des vaisseaux qui se traînent. Des gars qui pleurent, des nobles qui aiment les colliers qu’on voit de très très loin (faut croire qu’ils savent pas pour les P.P.P.) et qui on besoin de bâtons qui font pas mal mais qui brillent pour pas oublier les noms de ceux qui se pointent... Un Jedi en vadrouille depuis des plombes, un jeune con qui se prend pour un Sith, mais qui va chercher sa maaammaaannn, parce qu’il a peur de se perdre… Un ou deux clans Mandaloriens qui font la fête au milieu de tout ça, et maintenant on va rajouter un groupe de Lantiliens qui se pointe avec tout pleins de gros vaisseaux et qui essayent de passer discret, pendant qu’un groupe qui apporte les emmerdes plus vite qu’Odan-Ur les bouquins, va essayer de ce mélanger à tout ce petit monde, en essayant d’être aussi à sa place qu’une cannette de Foudre Savarienne dans la besace de Tovara…

Et après on se demande pourquoi j’ai du mal avec cette opération…

J’crois que ça va être un vrai bordel sans nom (Contrairement à ceux de Nar’Shadaa, qui eux en ont des bucoliques.). Mais j’ai un super plan infaillible, qui est la clef de notre réussite, on fait venir Morli avec un Mazer et on lui demande de marquer ses trois points sur la passerelle des vaisseaux amiraux Mandaloriens… On verra ce qu’ils sont capables de faire sans énergie... On peut toujours demander à Elwake, de dresser un procès verbal pour un truc aux navigateurs P.P.P. genre dégoulinage sur console prohibé. A moins qu’on me demande d’aller parler de son éducation au jeune con, en lui expliquant avec ma subtilité habituelle que ça se traite super bien d’être plus au bout du cordon ombilical … Ou peut être que O’Hsraat’ika devrait aller leur dire que c’est pas bien de s’énerver pour si peu, pendant que le Ryn leur revend ce qu’il leurs a volé. Mais on compte tous sur Le grand Maître Kozac Tovara pour les corrompre au Côté Lumineux de la Force à grand coup de bouteilles de whisky …Quoique il a ses chance d’y arriver, s’il se décide a pas jouer au pazaak juste après.. Là, il va perdre toute sa crédibilité…

Sérieux, quand je vois ça, j’me dis que ça va pas pouvoir se passer tranquillement… Et la… J’pense à ma grand-mère... Elle est capable d’envoyer faire des trucs débiles à des gamins juste pour ce marrer... J’espère qu’Atris est pas du genre à partager son sens de l’humour…

Quoique… Vu sa blague sur l’Echange… »

05 septembre, 2006

Education appliquée et survie en milieu hostile..

« - J’aime bien les colonies… P’tre un des seuls endroits dans cette foutue galaxie où j’ai l’impression que les gens se rappellent que tout est pas acquis. Faut dire que quand tu as tout à construire et à faire tourner, tu réfléchis un peu, histoire de pas te planter… Réfléchir… Le truc qu’ils oublient de faire dans le Noyau… J’veux pas généraliser, mais les gars du Noyau, Coruscant, Corellia, Shandrilla et les autres, j’crois pas qu’ils se rappellent ce que c’est que de devoir se battre pour manger et pour avoir de l’eau.. S’ont tous l’eau potable et les repas sous vide.. Ils bouffent ça comme si c’était normal, ils savent même pas d’où ça vient… C’est p’tre ça qui me donne cette drôle d’impression chez eux, ce truc qui te fait dire qu’ils savent jamais où ils ont vraiment les pieds… Sûrement parc’qu’au fond ils savent pas.
Chaque fois qu’ils arrivent quelque part, ils s’étonnent de pas trouver pareil que chez eux, alors que chez eux ils savent même pas comment ça marche et d’où ça vient…
Quant t’arrives sur une colonie, tu apprends comment ça marche et tu te demerdes pour que les choses continuent de marcher… Question de survie. Quant il te manque un truc, tu te demerdes pour le trouver ou pour fabriquer un autre truc qui fait pareil avec les moyens du bord..
Et avant tout ça… Tu te demandes si c’est vraiment important..

Avec l’habitude d’avoir tout sous la main, on se pose plus trop la question… Mais la… T’as pas le choix, parc’que si tu perds ton temps pour rien, tu tiens pas deux semaines galactique standard..

Ouais, les colonies, faudrait qu’se soit obligatoire pour tout le monde pendant six mois… Histoire que les gars du Noyau arrêtent de pleurnicher quand y a deux degrés de trop dans l’eau de leurs baignoires.. J’exagère p’tre un peu, mais faut dire que j’aime pas trop entendre dire que les gars des colonies, ils sont vachement pittoresques…
Moi trouve que se vautrer dans un confort sans se rendre compte de ce qu’on a, c’est con, et j’le dis pas toujours.. Comme quoi, j’suis sûrement plus polie que les banthas du Noyau qui se permettent des commentaires. »

27 août, 2006

Ça dépasse le raisonnement…

« - On nous croit cramé, nous les pilotes… C’est peut être vrai… Faut dire que la majorité des gens préfèrent avoir un sol sous leurs pieds.. Et éviter de risquer leurs vies plusieurs fois par semaine...

Moi, je comprends pas comment on peut s’en passer…

En même temps j’suis bizarre... Même pour les pilotes. J’reste très proche d’Iridonia, et pas que de l’espace entre les colonies. Mais parfois, on a besoin de se sentir libre, de tracer sa voie quoi… Je peux pas m’attacher à une autre planète que la mienne, je peux pas me sentir libre dans un espace limité. J’voulais voir des gens, d’autres façons de parler, de vivre, et sentir que je pouvais choisir ou j’allais.. Avoir la possibilité de la possibilité, pour être plus claire.

J’voulais pouvoir compter sur moi, et rien que sur moi, pour ça… Mes compétences, mon appareil .J’crois que c’est un truc que les rampants peuvent pas comprendre… Ce sentiment de liberté. Ce truc qui t’fait dire que l’espace t’appartiens parc’que t’y est… Quand devant toi, t’as rien, pas une planète, pas un seul vaisseau.. Et qu’tu regardes… La, tu peux saisir. Parce que tu vois le cœur des choses, tu vois a quel point c’est grand, a quel point c’est beau, et tu sais que ça, ça a pas de prix. Les rampants peuvent se payer des planètes, et même des vaisseaux si ça leurs fait plaisir… Mais ils verront jamais par leurs verrières ce que vois un vrai pilote quant il regarde l’espace.

Là-bas on voit l’avenir se dessiner dans des Nébuleuses, on voit ce qu’il reste à découvrir, ce qu’il reste à construire… On y croit… On croit que c’est possible que ce soit mieux qu’ailleurs, parc’que ça vaut le coup.

P’tre qu’un jour, on pourra même se passer des balises pour de bon… Et qu’ils comprendront mieux…

Les Marches Silencieuses, c’est ça. C’est plus qu’un espace. C’est l’incarnation même de ce pourquoi on vole…

Depuis que j’en ai vu un aperçu, j’le sais. C’est tellement évident que ça dépasse le raisonnement… Certains diraient que c’est une sorte de Foi… P’tre que c’est ça…

En même temps, j’me dis que j’aurai pas eu la même idée, la même impression, si j’avais pas vécue au sol pendant un bail. D’un certain côté, j’comprends mieux encore les gars de mon espèce… Ce qui les a fait décoller. Et je comprends mieux pourquoi nous, on est resté. Du coup, ça m’fait marrer de me dire, qu’c’est chez moi que j’ai compris l’espace, et que c’est dans l’espace que j’ai compris les miens…

J’pense que parmi les étoiles, tu réfléchi mieux, parc’que personne te dit comment tu dois faire, ce qui compte ou pas. Tu peux compter que sur ce que tu sais de toi, et ce qui te manques à savoir. Et quant t’as fais ça… alors après tu peux choisir… définir son « Aliit ». Ça permet de moins se planter.

Faut voir l’espace pour se rappeler tout ça… faut voir l’espace pour savoir ce qu’on veut.

C’est marrant de se retrouver avec d’autres gars qui pensent pareil… Qui y croient… Moi ça renforce mes idées. Ca m’plaît de me dire que je peux voler à travers mes idées. Ca m’plait de me dire que je peux trouver des routes vers mes espoirs…

Pour les rampants… je leurs laisse les holos et les bouquins.

Le temps que ça passe…. »